Céréales Le marché du blé en hausse

« On enregistre de nombreuses difficultés d’approvisionnement d’usines ou de moulins, conduisant les industriels à chercher à s’approvisionner le plus rapidement possible, expliquait Agritel dans une note. En effet, étant donné le manque de main-d’œuvre lié au confinement, la logistique est insuffisante pour assurer un flux de marchandises optimal. » Cette remontée est également justifiée par la baisse de la parité euro/dollar qui favorise les exportations européennes.

Des exportations soutenues

« Les flux d’exportation de l’Union européenne vers les pays tiers restent pour l’instant soutenus avec des stocks suffisants dans les silos portuaires, et le blé français continue de gagner des parts de marché en Afrique de l’Ouest où à la fin de janvier la France avait exporté 3,2 millions de tonnes (Mt), contre 2,8 Mt sur les quatre dernières campagnes (source : France Export Céréales) », détaille La Coopération agricole métiers du grain, dans sa note de conjoncture le 20 mars 2020.

Orge brassicole à la peine

Dans ce contexte, les marchés enregistrent une nette progression pour les céréales, à l’exception de l’orge brassicole, secteur particulièrement affecté par la baisse de la consommation.

Vers 18h00, la tonne de blé grimpait de 2 euros pour atteindre 191,25 euros sur l’échéance de mai 2020 et de 1,75 euro sur celle de septembre, à 184,75 euros.

De son côté, le maïs progressait de 0,25 euro, à 168 euros, pour l’échéance de juin et de 0,50 euro sur l’échéance d’août, à 171 euros.

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